Le 27 février 2008, peu avant 18 heures, le prévenu était passé à proximité de deux policiers en plein contrôle d'identité.
Après un passage au commissariat, l'homme de 47 ans enseignant de son métier et qui a souhaité garder l'anonymat pensait en avoir terminé avant de recevoir une doit comparaître le 19 mai devant le Tribunal de police de Marseille, accusé de "tapage injurieux diurne".
Les policiers, estimant que l'apostrophe a attiré l'attention du public et gêné leur contrôle, l'emmènent alors au poste de police de la gare pour procéder à un contrôle d'identité et dresser un procès-verbal.
Les représentants de la force publique y affirment que "par la durée et la répétition de ses cris", l'enseignant a porté atteinte à la tranquillité publique, contrevenant ainsi à l'article 13-37 du code de la santé publique.
Selon son avocat, Me Philippe Vouland, le motif des poursuites a changé: il est désormais reproché à son client un "tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d'autrui", délit passible d'amende selon l'article R 632-1 du Code pénal.
Pour Me Vouland qui va plaider la nullité de la citation, "parler plus fort que de raison dans une gare comme Saint-Charles, en pleine heure de pointe, ne peut en aucun cas constituer une contravention".
Moralité de cette histoire les policiers n'ont aucuns humour.
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