mardi 30 septembre 2008

Pour "procédures abusives" un automobiliste devrat versé 2000 à jean sarkosy

Conseiller général UMP des Hauts-de-Seine, fils du président de la République, Jean Sarkozy, a été relaxé lundi par le tribunal correctionnel de Paris qui le jugeait pour "délit de fuite ". Le fils cadet du président de la République a toujours nié toute implication dans un accident de la circulation qui serait survenu place de la Concorde en octobre 2005.

Le 10 octobre 2005, M'Hamed Bellouti se fait emboutir sa voiture place de la Concorde par un scooter qui prend la fuite. Il note l'immatriculation du deux-roues et contacte son assureur qui écrit à son propriétaire en janvier 2006. Sans nouvelle de sa part un mois plus tard, il porte plainte, mais cette plainte sera égarée. Il dit avoir appris par la suite l'identité du conducteur.

Au moment des faits, «j'étais vraisemblablement en train de suivre des cours», a déclaré Jean Sarkozy lors de son procès en juin. Le plaignant a juste demandé le remboursement des 260 euros de dégâts et 4.000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral. Le parquet avait estimé que le délit n'était pas constitué et requis la relaxe de Jean Sarkozy, âgé de 22 ans. Les deux expertises menées avant le procès concluaient par ailleurs qu'au vu des dégâts constatés sur l'automobile, le choc n'avait pu avoir lieu, du moins tel que décrit par l'automobiliste.

Lundi, les magistrats ont déclaré «Jean Sarkozy non coupable des faits qui lui sont reprochés» et condamné l'automobiliste à lui verser deux mille euros pour «procédure abusive».

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